Il y a quelques temps de cela, une cliente m'appelle deux jours après une séance de FasterEFT. On travaillait alors sur un problème de dépression et on avait effectué de gros progrès pour cette seconde session de FEFT...

Elle m'explique donc qu'elle a voulu présenter ce que je lui avait dit, ce que l'on avait effectué comme travail, à son acupuncteur, et qu'elle ne se souvenait plus du tout de tout ceci. Inquiète, elle se rappelait que je lui avais affirmé qu'on avait pu faire un grand pas en avant, parce qu'elle avait pu mettre des mots sur ses maux, mais tout le reste lui était sorti de la tête, ce qui l'a chamboulé. Elle me répétait alors plusieurs fois : " j'ai tout oublié ! "

Cela avait pour moi un petit côté amusant, mais également un peu déstabilisant, car je m'étais rendu compte que je n'étais pas parvenu à faire comprendre l'intérêt et le fonctionnement du FEFT.

Je lui répondis donc que, à mon sens, c'était tant mieux ! Puis je lui ai expliqué pourquoi...

Le principe même du FasterEFT est de lâcher prise ! D'ailleurs le crédo que l'on répète à longueur de séance de FEFT, c'est : " Je lâche et je laisse partir ! "

Si l'on répète cela à chaque phrase, c'est justement parce que le but est de nous libérer de toutes ces ruminations, de toutes les petites (ou grandes) idées qui nous polluent la tête, et finissent invariablement par nous mettre à mal à divers niveaux.

Quand on parvient vraiment à bien travailler sur un trouble, une gêne, un traumatisme, un souvenir gênant, le client a de plus en plus de mal à se remémorer ce qui, jusque là, le faisait tellement souffrir. Parfois même, on en arrive à ce que ce souvenir soit transformé en quelque chose de positif ou d'agréable. Et là, on peut vraiment dire que la technique a porté tous ses fruits !!!

L'inquiétude, toute légitime, qui peut alors survenir, c'est de se demander s'il ne s'agit pas là d'un simple lavage de cerveau ?

Techniquement et lexicalement parlant, c'est exactement cela, sans toutefois être de la manipulation mentale. Nous avons nettoyé ce qui polluait l'inconscient ! En fait, celui-ci nous obligeait à nous y accrocher, comme on le fait d'un boulet que l'on s'attache soi-même au pied...