Connexion déconnectée
L’humanité avance, progresse, évolue… Jusqu’à quel point le progrès est-il une évolution ? Quand l’évolution surpasse-t-elle le progrès ?
Bac philo ?
Je vous rassure, il ne s’agit pas là du dernier sujet du bac de philosophie, mais de la réflexion que je me suis faite se matin. Alors, non, je ne vais pas y donner de réponse, car je pense qu’il s’agit là d’un sujet que chacun doit réfléchir de son côté...
Toutefois, il me paraît évident de constater une chose qui, me semble-t-il, a déjà été relevé par nombre de mes collègues et beaucoup de penseurs :
Plus on est connecté, plus on est déconnecté !
Ça y est, je crois que j’ai perdu la moitié de mes lecteurs…
Quelques détails
Je vais détailler un peu… mais point trop n’en faut, rassurez-vous.
Nous vivons dans un monde connecté, de plus en plus ! Les connexions aux différents réseaux (téléphone, internet, wifi, etc.) sont de plus en plus rapides, de plus en plus pointues, de plus en plus complexe. Les personnes qui ne sont pas plongées dans la technologie, un minimum geek, ont d’ailleurs du mal à suivre.
Paradoxalement, nos plus jeunes sont les plus à même de comprendre et de suivre ces avancées, créées, conçues, développées par des cerveaux mûris et réfléchis, souvent âgés (relativisation faite de ce point).
Le soucis de cette vie connectée aux machines, c’est que nous déconnectons de plus en plus du vivant, de la nature, de notre environnement… de l’énergie primordiale qui nous maintient debout, nous permet d’évoluer, de guérir (au sens large du terme), … de vivre !
Moralisateur !?
Ne craignez rien, je ne cherche aucunement à critiquer un mode de vie ou un autre, ni même à culpabiliser qui ou quoi que ce soit (après tout, on est bien assez grand pour se culpabiliser tout seul ! … mais c’est un autre sujet, que j’aborderai peut-être un jour.)
Mais on va où, là ?
Alors, où je veux en venir ?
Je pense que les plus perspicaces auront déjà compris, pour ceux qui me trouvent trop subtile et/ou alambiqué, je vais m’expliquer.
Je vous fais grâce des nocivités mainte fois démontrées des écrans bleus (surtout sur les plus jeunes et leur développement), pour me concentrer sur le sujet qui me correspond le plus et m’intéresse ici : l’énergie vitale !
Plus nous sommes connectés, plus nous sommes isolés !
Plus nous sommes connectés, plus nous sommes isolés !
Nous sommes tellement connectés aux machines, à nos créations (plus ou moins utiles, plus ou moins indispensables, plus ou moins futiles), que nous perdons de plus en plus rapidement notre connexion primordiale à la nature.
Non, je ne fais pas de moralisation pseudo-écologique. Je vous parle de quelque chose de plus puissant, de plus élémentaire, d’indispensable, de primordial : l’énergie de la vie.
La nature, outre sa beauté et sa cruauté, ses cadeaux et ses tribus, ses bienfaits et ses catastrophes, présente un réseau subtile et énergétique qui relie tout et tous. Appelez cela comme bon vous semble, mais il est un fait avéré que cette trame, cette toile, ce « wildweb » (pour utiliser un anglicisme qui semble me surgir à l’esprit, à l’instant), nourrit les parties de nous que nous ne pouvons voir/toucher/mesurer (et il n’y a aucune mention inutile à barrer, dans cela). Les méthodes qui circulent pour s’y connecter sont innombrables, plus ou moins faciles ou efficaces, et toutefois toutes primordiales. Sans cela, votre énergie vitale ne circule plus, ne se régénère plus, ne s’évacue pue. Elle devient viciée, nocive, s’inflamme, se gangrène…
Lors de mes soins énergétiques, c’est là dessus que je commence à travailler. Et c’est même là le travail le plus intense, le plus douloureux, le plus pénible de mon bel et indispensable métier. Toutefois, je constate que cette « vidange » n’induit pas en moi les mêmes ressentis avec des personnes plus connectées, plus en accord avec leur être, en résonance avec leurs désirs et aspirations, les amoureux de la natures, ou autres pratiquants d’un quelconque art énergétique.
Conclusion ? Solutions ?
Ainsi, cet article ne vous propose pas de solution toute faite, de fin, de conclusion prémâchée. Je l’achève volontairement ainsi pour vous donner à réfléchir, vous interroger sur des choses simples :
- Où en suis-je, moi être unique et indépendant, pensant et réfléchi, dans mon état de connexion ?
- Suis-je connecté aux mondes virtuels, au monde réel, aux mondes subtils ?
- Suis-je en déséquilibre, ou au contraire, est-ce que je m’approche de ce connexion complète sans déconnexion d’une partie de mon univers, de ma réalité ?
Réfléchir...
Prenez le temps de cette réflexion, juste quelques minutes…
Je vous invite à me faire part de vos remarques, et surtout de vos questions, s’il y en a. Partagez, exprimez-vous, questionnez… vivez connectés !
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