Un cas

Un Cas en Faster EFT

Afin de vous faire comprendre le cheminement qui peut s'effectuer en FasterEFT, je vais vous donner un exemple d'une cliente que nous appellerons ici Madeleine.

Une liste bien variée

Madeleine avait déjà eu l'occasion d'effectuer une séance de FasterEFT pour un tout autre problème, ainsi avait-elle, ce jour-là, préparé une petite liste des problèmes sur lesquelles elle voulait que je lui vienne en aide. Tout ceci était un peu fouillis et elle savait bien qu'on ne pourrait pas travailler sur tout cela le même jour...

Et pourtant, en l'écoutant, je relevais déjà des corrélations qui, au final, nous on permis de relier pas mal de ces points.

 

Voici quelques informations contenus dans sa liste :

  • Peur de l'avion,
  • Hyper-émotivité,
  • Peur des maladies,
  • Manque de confiance en soi,
  • Peur en voiture,
  • Je suis une éponge,
  • Je ne suis pas maîtresse de moi,
  • Peur de la mort,
  • etc.

Elle ajoutait que tout allait bien dans sa vie... MAIS.

 

Ce "mais" était lourd de sens.

Quelques questions

Je commençais en douceur par lui demander son avis sur une affirmation concernant la confiance en soi. Madeleine y voyait une grande vérité. Je lui fit donc part de la technique des 5 secondes afin de l'aider dans certains petits désagréments liés à cela.

 

J'entrais ensuite dans le vif du sujet, qui apparaissait évidente : la récurrence des peurs.

 

HCL (moi) : Quelle symbolique donnez-vous à l'avion ?

M (Madeleine) : Vacances, Évasion.

HCL : Quelle symbolique donnez-vous à la voiture ?

M : L'évasion, les tueurs en série, la liberté.

HCL : Que pouvez-vous me dire sur votre émotivité et votre maîtrise de vous-même ?

M : J'aime passer inaperçue, mais je ne me sens pas en moi-même.

HCL : Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit quand vous dite être une éponge ?

M : J'étais trop proche de ma mère. Elle me prenait pour sa confidente.

HCL : Votre peur de la mort vous évoque quoi ?

M : On m'a forcé à voir mon papi sur son lit de mort, quand j'étais jeune adolescente.

des souvenirs qui remontent

Ces quelques questions suffirent à faire remonter différents souvenir à l'esprit de Madeleine.

Ainsi, en vrac, elle me parla de sa période de collégienne, d'une agression qu'elle avait subit encore toute jeune adulte, des samedis avec son père qui réparait des voitures et aimait les rouler vite sur des routes sinueuses et cabossées, mais également d'un voisin réputé pervers, de ses promenades solitaires dans les ruelles de son village alors qu'elle n'avait pas 6 ans, de sa confiance facile envers les étrangers à cette même époque, pour finir par son déménagement, suivi de peu par la découverte d'une enfant morte près de là où elle jouait auparavant.

 

Il y avait là, pour moi, des corrélations évidentes dont je lui fit part. Elle n'y voyait pas forcément de lien, mais nous avons finalement travaillé sur tous ces points.

Un cheminement décroissant

Je choisis alors de commencer à lui faire se rappeler ses mauvais souvenirs en avions, puis embrayais sur ce qu'elle ressentait, enfant, en voiture, couchée derrière le siège et terrifiée par les virages, les accélérations, les décollages du sol sur les bosses.

 

D'elle même elle me guida pour la suite du travail, vers son agression, puis la mort de son papi.

 

En un peu plus d'une heure de tapotements (sur une séance de plus de 2 h), nous fîmes le tour de ses peurs et en apaisions la grande majorité. Elle devait prendre l'avion quelques jours plus tard, et n'en percevait plus aucune peur à la fait de la session.

Quelle fut l'efficacité de cette séance ?

J'attendis avec impatience que Madeleine rentre de vacances, pour savoir quelle avait été l'efficacité pratique de la séance de FEFT...

 

A son retour, Madeleine me raconta qu'elle n'avait pas ressenti d'appréhension pendant les jours qui avaient précédé son départ, mais que son avion avait pris du retard. C'est pendant l'attente, trop longue, qu'elle a seulement commencé a ressentir des troubles, qui ont duré jusqu'au décollage et à l'arrivée en altitude.

 

Il était donc évident qu'un point concernant l'attente générait une forme d'angoisse, qu'il serait encore nécessaire de travailler pour arriver à bout du problème.

 

Avec le temps et la réflexion, elle s'est également rendu compte qu'elle avait du mal à s'éloigner seule de chez elle, point que l'on aborda alors aussi à la séance suivante.

Conclusion

La complexité, de nos souvenirs et de notre vécu, rend parfois compliqué la recherche du point d'origine, et il est souvent nécessaire d'effectuer plusieurs séances pour arriver vraiment au bout d'une situation handicapante et/ou traumatisante. Il n'en reste pas moins que, par mon analyse et mon observation de votre cheminement de pensées (exprimé par vos propres mots), nous parvenons toujours à une avancée visible et concrète, même si un travail plus poussé est important pour aller au fond des choses.

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